Ancien danseur de hip-hop, David Séjor, 54 ans, a dû subir une amputation d’une jambe à la suite d’un accident. Mais il n’a jamais abandonné le sport. Il y a deux ans, le Francilien s’est découvert une passion pour la course en fauteuil. Un sport qu’il a pratiqué jusqu’à exceller dans la matière. Aujourd’hui sprinteur, David s’entraîne très régulièrement au stade du Fremoy, à Torcy (Seine-et-Marne), avec ses deux coachs. Il est le seul parasportif à être membre du club VMA77.
David pratique le sprint avec un fauteuil de course spécifique. C’est d’ailleurs dans la qualité de ce matériel que réside tout l’enjeu de cette discipline sportive. Plus le fauteuil est léger et adapté au corps de l’athlète, plus il a de chances de se surpasser.
La course en fauteuil, première discipline handisport
Historiquement, la course en fauteuil est l’une des premières disciplines handisports. Les premières compétitions en fauteuil roulant ont été organisées en 1952. A l’époque, les fauteuils utilisés étaient des fauteuils classiques de la vie de tous les jours, lourds et peu pratiques. Ils ont rapidement été remplacés par des fauteuils plus légers, à trois roues. C’est d’ailleurs avec un fauteuil à trois roues que David Séjor s’entraîne assidument chaque semaine.
Les difficultés d’un sprinteur en fauteuil
Il y a plus d’un an, la fille de David a lancé un appel aux dons pour que son père puisse acquérir un fauteuil plus adapté. La cagnotte a fonctionné. Mais à cause d’un manque d’informations sur le matériel et de communication en France concernant cette discipline, le nouveau fauteuil de David n’a pas pu lui permettre de se qualifier aux Jeux paralympiques.
Mais David, véritable force de la nature, et ses deux entraineurs, Coach Kimbo et Jean-Edouard, ne lâchent rien. Par amour du sport, de la performance et dans l’espoir d’un jour participer aux Jeux paralympiques dans un autre pays, ils continuent de s’entraîner coûte que coûte. Avec un mental d’acier et la rage de vivre.