Tout a commencé par les voyages et les rencontres sur le chemin. “Quand j’étais au Mexique, j’étais en contact avec beaucoup de femmes très connectées à leur féminin, et très connectées à plein de pratiques alternatives”, raconte Emma. “Au Yucatan, en terres maya, j’ai rencontré beaucoup de personnes très spirituelles et où le développement de tout ce qui est médecine alternative est très fort. Et j’ai commencé à m’intéresser à tout ça.”
L’une de ses connaissances la forme tout d’abord au reiki, une autre pratique énergétique qui fonctionne par imposition des mains pour rééquilibrer les centres d’énergie, les chakras. Puis, elle entend le mot shiatsu dans une discussion. “Je ne savais pas du tout ce que c’était, mais je me suis dit tiens, ça m’intéresse et c’est resté dans un coin de ma tête.” Les synchronicités s’enchainent car, une fois rentrée en France, elle recroise un ami avec qui elle avait suivi des études d’économie. Celui-ci s’était reconverti à la médecine chinoise. Il lui parle d’une formation en shiatsu, elle rencontre l’enseignante et accroche immédiatement avec sa façon de voir la discipline. “C’est comme ça que j’ai commencé à me former dans cette pratique.”
Emma a conscience qu’avant de vouloir en faire son métier, c’était surtout pour se faire du bien à elle-même, pour comprendre son corps, le bien-être qu’elle emprunte cette voie. “Parce que j’aime bien apprendre, comprendre comment l’être humain fonctionne et je trouve la dynamique énergétique plus intéressante que celle uniquement physiologique, médicale.”
“J’ai beaucoup travaillé dans l’environnement, la sensibilisation à l’écologie et le développement durable. Et, au bout d’un moment, j’ai fait un burn-out militant et ça m’a emmenée à me poser des questions sur mon développement durable interne. Au final, le système que je combattais, de consommation effrénée, d’être hyper productif, moi en tant qu’individu, j’étais comme ça. Je me suis dit, je ne peux pas prôner le développement durable, l’écologie, si moi-même je ne prends pas soin de mes propres ressources intérieures, parce qu’on est un petit écosystème à nous tout seul.”
Corréler toutes ses expériences
Petit à petit, Emma se spécialise dans le bien-être féminin. D’abord, parce que dans son parcours personnel, son cheminement de femme, elle a eu des problématiques à gérer. Mais aussi parce que dans son expérience et celle d’autres autour d’elle, elle réalise à quel point il y avait un manque de soutien, notamment autour des cycles menstruels. Elle s’intéresse également aux questions de féminisme, d’écoféminisme et de préservation de notre écosystème cyclique, notre cycle féminin.
“Ça me fait plaisir de pouvoir contribuer au bien-être des gens. Il existe des solutions concrètes et, d’avoir des options d’alternatives naturelles, ça soulage énormément. D’être accompagnées, ça permet aux femmes d’avoir confiance, d’être rassurées.”
Un chemin telle une boule de neige qui continue de prendre la neige au fur et à mesure, comme elle le décrit elle-même. Une suite logique aussi. “Je suis assez fascinée de tout ce qui se développe et des liens avec telle ou telle expérience du passé”, s’enthousiasme Emma. “C’est vraiment les rencontres et les voyages qui ont forgé toutes mes étapes de vie. À chaque voyage, il y avait une nouvelle exploration à effectuer, à chaque fois c’était creuser un peu plus. Ce qui est très satisfaisant, c’est d’arriver à corréler aujourd’hui dans une activité toutes les expériences qui j’ai eues avant, et de voir que je peux rester en accord avec mes valeurs, transmettre des choses et aider d’autres personnes à devenir autonomes dans leur écologie interne.”
Emma (Ina Luna) consulte en cabinet à Monéteau (89) et Paris, en français, anglais et espagnol.