Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans les océans. Parmi eux, il y a les emballages à usage unique, et la consigne s’avère une alternative écologique. « C’est un emballage pour lequel l’acheteur verse une somme d’argent, la consigne, qui lui est rendue lorsqu’il retourne l’emballage afin que celui-ci soit réemployé », selon le site du gouvernement.
Dans la région des Hauts-de-France, Caroline Villandre souhaite justement démocratiser la consigne, avec son entreprise Bako, auprès des restaurateurs et des consommateurs de la métropole lilloise. Elle a démarré en juillet 202 et, depuis, 500 emballages réutilisables ont été fabriqués.
Pas une nouveauté
Ceux-ci sont produits à Arques, à 60 kilomètres de Lille, par un verrier. Afin que ça fasse sens, « la consigne doit s’implanter localement, explique Caroline Villandre. Si elle fait pus de 200 kilomètres, elle n’a plus de raison d’être économiquement et écologiquement. » L’entreprise offre un service de consigne et d’accompagnement des restaurateurs vers le zéro déchet.
Ce concept n’est pas nouveau. Par exemple, elle est toujours utilisée en Alsace, mais a été abandonnée un certain temps de façon générale sur le territoire français. Depuis quelques années, de nouvelles entreprises la remettent au goût du jour.