« Nous sommes sollicités par les entreprises de l’aménagement paysager, c’est un secteur qui recrute ! Il y a 0% de chômage », s’exclame Valérie Belong, développeur des formations à l’école du savoir-vert (CHEP).
Pourtant, sur les salons dédiés à l’apprentissage, les métiers de la nature et de l’environnement ne sont pas ceux qui attirent le plus.
Comment faire pour attirer des jeunes ?
La clé, c’est la passion. Mais pour cela, il faut avoir été sensibilisé. « Il faut aimer être dehors, respecter la nature, respecter la faune sauvage et aimer mettre les mains dans la terre », selon Valérie Belong. Or dans le parcours généraliste proposé par l’Éducation nationale, on ne pousse pas tellement aux métiers de l’environnement. Jardinier-paysagistes, travaux forestiers, aménagements paysagers, arboriste-élagueur, bucheronnage… Travailler auprès de la nature, c’est zen, explique la développeur.
Des métiers d’avenir qui nous amènent à travailler dans le monde entier, face à diverses problématiques notamment climatique. « En Île-de-France, le ministère nous a demandé de faire étudier les plantes méditerranéennes à nos élèves pour anticiper les changements climatiques », poursuit Valérie Belong.
De la 4e au BTS, les quelque 300 élèves du CHEP étudient sur une surface de 21 hectares à Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines). Des portes ouvertes sont organisées le 13 mai 2023. D’autres campus existent en France pour former aux métiers de l’environnement.