Yooji c’est d’abord l’histoire d’un papa, Frédéric Ventre, qui préparait des purées pour ses enfants et les congelait en petites portions. L’entreprise qu’il a créée en 2012 a depuis été reprise, mais l’ambition reste la même. Yooji entend révolutionner le marché de l’alimentation infantile.
« Il y a eu très peu d’innovation dans les 40 dernières années. Les petits pots d’hier sont assez proches de ceux d’aujourd’hui. Or les attentes des parents ont évolué. Alors qu’ils sont davantage dans le fait-maison, nous nous définissons comme le copieur du fait-maison. Ils sont aussi attachés à la responsabilité environnementale, et au-delà de nourrir leurs enfants, ils veulent en faire un moment d’éveil. »
L’alimentation autonome
Après avoir lancé les petites portions de purées bio surgelées, Yooji a donc créé les bâtonnets à manger à la main. L’idée ? Aider les jeunes parents à pratiquer l’alimentation autonome. L’entreprise vend également depuis peu les étoiles pour le dîner. « Il s’agit de commencer à ritualiser le moment du dîner pour que l’enfant sache que suivront la lecture du soir et le dodo. »
Bio, mais pas que
Si pour le PDG de Yooji, le bio est un pré-requis, il va toutefois au-delà. « Le logo n’est pas ce que l’on voit en premier. Ce n’est pas l’histoire que nous racontons. Je crois que tous les acteurs de la bio doivent se questionner pour apporter davantage de valeurs aux produits et pas uniquement accoler une étiquette bio. »
Yooji, qui emploie une soixantaine de personnes dont une trentaine sur son site de production dans le Lot-et-Garonne, achève le premier semestre 2023 sur une croissance record à +55% par rapport à 2022.