Parler de parité dans un foyer hétérosexuel est un sujet qui questionne beaucoup les tâches ménagères plus communément attribuées aux femmes, celles qui relèvent du quotidien. Le ménage, le repassage, la cuisine…. Pourtant, la parité demanderait le partage des tâches à connotation masculines comme le bricolage, la mécanique ou les travaux. Alors qu’en est-il aujourd’hui ?
Depanneo.com, spécialiste du dépannage en France, et l’agence Flashs ont mandaté l’IFOP pour interroger plus de 1 000 Françaises sur « qui fait quoi » dans ce domaine au sein des couples.
Une étude qui révèle que les femmes sont davantage investies dans le petit bricolage mais que certaines tâches incombent toujours aux hommes comme le changement d’une roue crevée ou percer un trou dans le mur. Selon leurs conjointes, 52% des hommes assument seuls le bricolage et les petits travaux en 2023 contre 71% en 2005.
Les clichés ont la vie dure
Selon l’étude, 37% des hommes ont déjà refusé que leur conjointe bricole sous prétexte qu’il s’agit d’une activité « masculine ». D’ailleurs, si l’on va plus loin, 4 hommes sur 10 ont déjà ressenti de la honte en échouant dans une tâche de bricolage et 52% des Françaises en couple font état de disputes plus ou moins fréquentes liées au bricolage.
Les tâches dites “masculines” apparaissent plus gratifiantes et occasionnelles que celles dites « plus féminines ». Le barbecue, par exemple, reste une histoire d’hommes, une activité valorisée devant les invités qui resterait genrée. Il faudra quelques années pour équilibrer les tâches – si elles doivent l’être un jour -, commente Gautier Jardon, chargé d’études senior au pôle actualités de l’IFOP.