Weasyo, c’est un peu comme un kiné toujours à portée de main. L’application, créée par deux kinésithérapeutes passionnés, Thomas Dupas et Romain Brial, s’adresse à la fois aux patients et aux praticiens.
Pour les patients, elle propose une centaine de programmes, répartis en trois catégories : le sport, le bien-être et la remise en forme. Au total, ce sont plus de 500 séances qui permettent de prévenir ou traiter, par l’intermédiaire d’automassages et de postures, les douleurs du quotidien comme les torticolis, maux de dos, sciatiques ou arthrose…
6 Français sur 10 souffrent du mal de dos
Une application d’autant plus utile que selon l’Assurance maladie, quatre actifs sur cinq souffrent de maux de dos au travail, six Français sur 10 de façon générale selon un sondage OpinionWay datant de mai 2020.
Et cela s’accentue avec l’essor du télétravail depuis la crise sanitaire : « Le problème n’est pas de rester assis, mais de rester assis longtemps et dans une mauvaise position », explique Romain qui encourage souvent ses patients à se lever toutes les deux heures, quelques minutes, pour pratiquer des micro rotations du bassin.
4 millions de Français dans un désert médical
Weasyo, complément du blog éponyme, lancée par les deux kinésithérapeutes, s’adresse donc à ceux qui souhaitent prendre soin de leur santé, en prévention ou en parallèle des séances de kiné. « On se retrouve parfois avec une douleur et l’impossibilité de consulter un kiné, soit parce qu’ils sont trop loin, soit parce qu’ils sont surchargés et ne prennent pas de nouveaux patients ».
Actuellement, on considère que 3,8 millions de Français vivent dans un désert médical et doivent donc supporter leurs douleurs. « Là, nous agissons pour prévenir ces douleurs et les traiter avec des exercices simples jusqu’à ce que le patient puisse obtenir un rendez-vous », détaille le co-fondateur de Weasyo.
Enfin, l’application, qui compte déjà plus de 32 000 utilisateurs, s’adresse aussi aux professionnels qui peuvent l’utiliser en amont et en aval de leurs séances, pour donner des « devoirs » à leurs patients lorsqu’ils rentrent chez eux.