Jeanne-Thalie a compris l’importance d’être vulgarisatrice scientifique après un stage en Suisse. Ce métier de contact permet en effet de toucher et former la future génération. Mais c’est aussi un moyen d’approcher les adultes.
“Il y a deux aspects intéressants à ce métier. Bien sûr, c’est la possibilité de toucher les plus jeunes et donc la future génération, mais ce n’est pas tout. Une fois adultes, les gens ont tendance à se fermer aux enseignements. Ils ont parfois une vision moins ouverte de la réalité que les enfants. J’aime bien répéter la phrase suivante : un enfant ne va pas être étonné de voir quelqu’un voler. Pourquoi ? Parce qu’on ne lui a jamais dit qu’on ne pouvait pas voler. Et donc, les enfants, une fois qu’ils ont intégré une idée, vont rentrer chez eux et parler à leurs parents !” indique la vulgarisatrice scientifique.
Un atelier pour tous
C’est à l’espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulinaux, près de Paris, que nous avons fait la connaissance de Jeanne-Thalie Deprince.
Les organisateurs avaient en effet fait appel aux Savants Fous pour animer l’atelier Grandes Profondeurs et ainsi sensibiliser aux merveilles des profondeurs. La démarche a permis de toucher petits et grands “avec un grand succès”, selon Jeanne-Thalie.