Partir un jour, sans retour. Tout quitter, pour faire le tour du monde. Beaucoup de gens y pensent sans pour autant oser franchir le pas. Pierre et Matthieu eux l’ont fait. En 2019, ce couple de trentenaires a tout lâché : boulot, appart, amis, famille… pour voir si l’herbe était plus verte ailleurs.
Malgré leur envie de partir à la découverte du monde, Pierre et Matthieu ont dû faire un choix : d’abord pour limiter l’impact écologique de leur voyage. Mais surtout pour prendre le temps du voyage et de découvrir la culture de chaque pays visité.
De l’Inde au Mexique, en passant par le Laos et le Brésil, le couple a visité une douzaine d’États en 17 mois, principalement des pays d’Asie et d’Amérique du Sud. « L’idée du tour du monde, explique Pierre, c’est de pouvoir dépasser ce que l’on voit pendant les vacances, c’est d’avoir le temps de se perdre, de discuter avec les gens. »
Faire un tour du monde : beaucoup de préparation
Souvent dans l’esprit des gens précise Pierre, il y a une sorte de confusion. La plupart pensent en effet, que réaliser un tour du monde, c’est une partie de plaisir, c’est partir en vacances. En réalité, on est loin d’une notion de vacances tranquilles et reposantes.
Au moment de partir, de tout lâcher, il faut avoir tout préparé en amont. Et rien que ça, c’est déjà du travail. Préparer son parcours, ses papiers, le budget, les vaccins, parfois aussi les transports et les lieux d’hébergement. C’est loin d’être de tout repos. Une fois parti, là encore, pas question de « perdre son temps ». On est loin du pointage à l’usine certes, mais l’idée n’est pas de se reposer non plus. Mais bien de profiter de ce tour du monde pour rencontrer des personnes, découvrir des lieux et des cultures…
“Adios les Bibaros”, de Pierre Courade et Matthieu Lamarre, éditions Arthaud.