Parmi les pièces que les collectionneurs s’arrachent, il y a notamment la pièce de 2 euros éditée en 2008 en Allemagne parce qu’elle a été frappée avec une erreur : les frontières des pays de l’Union européenne de l’époque, n’ont pas été tracées. Ce modèle a été tiré à seulement 30.000 exemplaires. Et c’est bien connu, plus le tirage est limité, plus la valeur de la pièce augmente.
Les pièces monégasques frappées en 2007 pour le 25e anniversaire du décès de Grace Kelly avec le visage de profil de la princesse peuvent se vendre entre 600 et 1.000 euros. La pièce frappée en 2015 en l’honneur des 800 ans de la Forteresse de Monaco serait, elle aussi, estimée à 1.000 euros.
Les collectionneurs recherchent également les pièces de 2 euros mises en circulation en 2004 pour les 75 ans de la fondation de l’État du Vatican elle s’échange autour de 100 euros. Plus précieuse encore, celle frappée en 2005 en l’honneur des 20ᵉ Journées Mondiales de la Jeunesse se monnaie aujourd’hui près de 1.200 euros.
Une pièce espagnole commémorative sortie en 2012, à l’occasion des dix ans de l’Euro. 100.000 unités comportent une erreur sur la taille des étoiles apparaissant sur le bord. Elles sont un peu plus grandes que la normale.
Les pièces de 2 euros représentent en France 52% des pièces émises. À l’occasion du 20ᵉ anniversaire de l’euro, et de la présidence française de l’UE, une nouvelle pièce de 2 euros a été mise en circulation au début de l’année. Frappée dans l’usine de la Monnaie de Paris située à Pessac en Gironde, elle associe un chêne, symbole de force, et un olivier, symbole de paix. Les deux arbres sont placés devant un hexagone. Leurs racines se situent entre les lettres «R» et «F» de République Française, et leurs branches rejoignent les douze étoiles présentes sur le drapeau européen.