Chargemap revendique plus de 500 000 points de charge référencés à travers toute l’Europe. Ainsi qu’une communauté dépassant les 1,5 million d’utilisateurs. L’application, fondée en 2009 par Nussbaumer, est devenue l’outil indispensable pour celles et ceux qui voyagent en voiture électrique.
56 000 bornes de recharge recensées en France en 2023
Sa création est partie d’un constat simple : si le territoire est de mieux en mieux couvert en bornes de recharge, les utilisateurs n’en sont que peu informés. Difficile aussi de s’y retrouver entre les stations-service, les recharges sur secteur ou encore les différentes marques de bornes.
Le fondateur, Yoann Nussbaumer, s’est donc lancé à l’assaut des routes de France et d’Europe pour référencer toutes les bornes qu’il croisait sur son chemin. Ensuite, « ce sont les utilisateurs qui ont pris le relais, faisant de Chargemap une application communautaire », explique Tiphanie Meyer, directrice marketing de l’entreprise.
« En favorisant la cartographie des bornes, en montrant qu’il est possible de rouler en électrique l’esprit tranquille, on incite ainsi à adopter un mode de transport meilleur pour l’environnement », ajoute Tiphanie.
Un planificateur d’itinéraire et un pass universel
Mais Chargemap ne s’est pas arrêtée là. Elle a lancé en 2017 le Chargemap Pass. Au prix de 19,90 euros, il est compatible avec plus de 280 000 points de charge à travers le continent. « Il s’agit d’un tarif unique, pas d’un abonnement », précise la directrice marketing.
L’entreprise, qui propose une solution par ailleurs 100% gratuite, se rémunère justement via le pass universel et une faible commission auprès des exploitants des bornes lorsque les utilisateurs les utilisent pour se recharger.
En 2021, nouvelle étape dans la promotion du mode de déplacement tout électrique : le lancement d’un planificateur d’itinéraire. Ainsi, les automobilistes électriques peuvent planifier leur trajet en fonction des points de recharge.
Si le référencement des bornes de recharges progresse, pour les véhicules individuels comme pour les véhicules de tourisme, ce mode de déplacement est plus que minoritaire. Sur l’ensemble du parc automobile français, les voitures électriques ne représentent qu’1% des voitures neuves achetées.