Avec une interruption volontaire de grossesse, il est possible de ressentir de la tristesse, de la colère ou encore de la culpabilité.
Chaque situation est unique, mais pour Nathalie Lancelin-Huin, psychologue spécialisée en périnatalité à l’hôpital d’Annecy, il est nécessaire de prendre en compte la responsabilité d’un tel choix. Mettre un terme ou non à une grossesse est un engagement peu banal et les conséquences peuvent apparaître à n’importe quel moment.
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Parfois, il arrive qu’avant ou après cette intervention, les personnes concernées vivent mal la situation en regrettant leur choix ou en vivant dans le doute. Pour la psychologue, il est pourtant possible de vivre plus sereinement et en pleine conscience cette épreuve.
Avec son expérience à l’hôpital, Nathalie souhaiterait que l’IVG fasse partie intégrante du deuil périnatal afin d’accompagner et de respecter ces femmes et leurs partenaires qui peuvent souffrir d'une interruption volontaire de grossesse.