Vitalipass est un titre de paiement destiné aux entreprises. Cet avantage en nature fonctionne sur le même principe que des chèques-cadeaux ou le pass culture.
Quel est le principe ?
Ce dispositif permet aux employés d’avoir accès à des pratiques peu ou mal remboursées par les mutuelles ou la Sécurité sociale et qui sont pourtant un vrai besoin. En effet, selon une enquête Santé publique France, un tiers des salariés étaient en situation de stress en 2022.
“Certaines de ces pratiques non médicamenteuses peuvent être conseillées pour apaiser le stress. Mais elles ne sont que très peu prises en charge”, explique Stanislas Régniault, à l’origine du projet.
Comment ça fonctionne ?
Une fois son pass obtenu, la personne salariée peut se rendre sur la plateforme et trouver un praticien proche de chez elle ou de l’entreprise. C’est l’employeur qui achète les titres de paiement et c’est ainsi que la plateforme se rémunère. L’intégralité des montants crédités sur les Vitalipass reviennent donc aux praticiens.
Quelles sont les disciplines référencées ?
Cela concerne principalement les thérapies alternatives et médecines douces. Elles sont en général peu ou mal remboursées par la Sécurité sociale et les mutuelles. “Nous avons énormément de sophrologues, par exemple, car nous venons de conclure un accord avec la Chambre syndicale de la sophrologie, détaille Stanislas Régniault. Nous avons aussi un accord avec les réflexologues et comptabilisons aussi des hypnothérapeutes et autres praticiens libres.”
Comment être sûr que les praticiens référencés sont sérieux ?
Pour éviter les dérives, Vitalipass passe au crible les praticiens qui demandent à être référencés. La plateforme vérifie alors quatre critères. Le praticien doit disposer du RNCT, la reconnaissance officielle de sa pratique. Ensuite, la plateforme choisit le plus souvent des praticiens déjà sélectionnés par des établissements de santé. Le troisième critère est l’expérience, le temps d’activité. Enfin, les diplômes sont examinés.
Combien ça coûte ?
Vitalipass fonctionne sur le modèle des chèques-cadeaux ou des titres-restaurant. Il est à la charge de l’employeur. Ce dernier paye une cotisation et peut ensuite décider du montant à créditer sur les pass qu’il offre aux salariés. “Nous conseillons le montant habituellement crédité sur les chèques culture, par exemple. De l’ordre de 150 euros.” Selon les disciplines, cela peut ainsi permettre aux salariés de suivre deux à quatre séances. “Pour arrêter le tabac, par exemple, il faut entre trois et cinq séances d’hypnothérapie, c’est donc un vrai plus pour la santé publique”, plaide le créateur du Vitalipass.