Vincent est passionnant et passionné lorsqu’il nous fait découvrir les caves d’affinage de chez Jean-Yves Bordier pour lequel il travaille depuis plusieurs années et chez qui il nous confie avoir énormément appris.
Ses fromages il en parle avec amour, et en prend grand soin.
Vincent adore tenter de nouvelles expériences comme il l’explique : « On a parfois des réussites d’échecs, c’est-à-dire que quelquefois on l’impression de louper des affinages et ça développe en fait des saveurs nouvelles qu’on est bluffé nous-mêmes. On est un peu comme des chefs, on teste de nouvelles recettes que l’on déguste ensuite en équipe ».
Lorsqu’il parle du championnat de France et qu’il évoque les autres candidats, il préfère utiliser le mot de confrère que celui de concurrent : « Le milieu de la fromagerie est une grande famille » .
Concernant les épreuves qu’il a dû passer pour la coupe de France de fromage, il nous explique qu’il a dû faire une dégustation à l’aveugle en retrouvant le nom et le terroir et l’origine animale du lait des fromages.
Il a aussi dû faire un plateau surprise, avec un thème donné, il a eu 45 minutes pour le réaliser en respectant le règlement.
Dernière épreuve : une coupe de précision, il a dû faire des parts imposées d’emmental ce qui a été très difficile avec les trous du fromage.