L’histoire commence par celle de monsieur tout le monde. Marius Drigny grandit en Côte-d’Or, près de chez ses grands-parents. En grandissant, il voit le village de Vanvey déserté par les commerces et les habitants : « Le bar, l’épicerie et la boulangerie ont fermé progressivement en 20 ans. Ma grand-mère doit aujourd’hui faire de la route pour faire le courses et avoir des interactions sociales ».
Lui vient alors une idée pour ramener de la vie dans les villages : la Ville à Joie. Le concept est bien rodé, une bande de jeunes est embauchée pour poser ses valises sur un territoire isolé.
Un nouvel intérêt
« Quand on a une liste de commune qui nous accepte dans le secteur, on y loue une maison et les jeunes s’y rendent pour dynamiser les villages de façon pérenne », explique Marius Drigny. Équipés de tentes, de décoration, de la sonorisation, ces nouveaux villageois ont pour mission d’installer de façon régulière des stands qui seront occupés par des acteurs locaux.
Marius Drigny le concède, difficile d’aller vivre dans les villages isolés, surtout quand on est jeune. Mais comme l’union fait la force, la présence de ces jeunes attire aussi de nouveaux habitants qui voient un nouvel intérêt au centre-ville. « Quand vous habitez dans un village, vous êtes rapidement quelqu’un », rappelle le fondateur qui considère que la vie et la fête en campagne sont incontestablement plus sympathique qu’en ville.