Tout allait bien dans la vie de Véronique. Son métier dans le marketing dans une grande maison d’édition lui assurait, en dehors d’un bon salaire, des rencontres enrichissantes et une vie bien remplie.
Pourquoi interrompre un parcours sans faute dans un milieu en perpétuel bouillonnement ? La naissance de son second enfant va initier ce processus de réflexion au bout duquel elle se rend compte que non seulement elle n’est pas pleinement comblée par son métier, mais que sa vie professionnelle l’éloigne en plus de sa famille.
Véronique sait parfaitement qu’en dehors de la capitale, elle ne retrouvera pas de poste similaire au sien. Les éditeurs sont à Paris, en dehors de la capitale les opportunités sont rares (il y a tout de même, et c’est heureux, des éditeurs un peu partout en France, mais pas de cette importance). Mais Véronique a un savoir-faire, elle sait quelle direction prendre et dispose d’un confort suffisant pour prendre son temps. Un temps limité, compté, mais elle n’est pas dans l’urgence.
Tout en exerçant des missions dans son domaine de compétence, Véronique peaufine son projet, établit son business plan, et se forme au numérique, outil indispensable à son développement. Cette structure mise en place, Véronique peut enfin se réaliser, partir à la rencontre des autres puisque c’est le lien qui relie les individus à leur travail qu’elle veut mettre en valeur.
C’est comme ça que naît sur Instagram “L’instant riviéra“, une série de portraits d’artisans, artistes, entrepreneurs, de belles personnes qui, comme elle, ont bifurqué pour se mettre en accord avec leurs envies et leurs valeurs. Une harmonie qui rejaillit sur leur activité. Le résultat : de jolis portraits qui comblent les attentes de Véronique, passeuse de lien.
