Dans son atelier de Léguevin, Valérie Tanfin nous ouvre les portes d’un univers magique où costume de plume, tableau décoratif ou encore bijoux nous plongent dans une réelle féerie.
En découvrant son métier de plumassière, on peut voir la diversité du travail de la plume. Son parcours aussi s’invite dans cette différence. Valérie Tanfin a commencé sa carrière de plumassière dans la haute couture pour la maison Chanel, puis la maison Février, celle du Moulin Rouge, où elle découvre le monde de la mode et du spectacle vivant. Après des années dans ce milieu, elle prend son envol pour devenir indépendante et dévoile toute sa créativité en développant aussi la plume comme œuvre d’art avec la décoration d’intérieur.
Un métier qui se veut évidemment une passion, où, comme elle l’explique, il faut savoir l’apprivoiser, l’aimer et la comprendre, la respecter pour pouvoir la sublimer.
Un travail minutieux où on ne compte pas ses heures. Le travail demande différents ciseaux, des pinces et de la colle. Les plumes utilisées sont essentiellement des plumes d’oiseaux comestibles, c’est-à-dire, le canard, l’oie, le faisan, la poule, le coq, le paon ou l’autruche. Mais les règlementations sont très strictes. Une matière animale et noble qu’elle peut parfois, si elle le souhaite, teinter en fonction de ses commandes.
Et qui dit métier d’artisan d’art dit transmission. Pour cella Valérie Tanfin a lancé avec sa mère, elle-même fascinées par la broderie d’art, le plumarium. Un lieu de créations dédié aux métiers d’art où elles proposent des stages, des rencontres et des événements tout au long de l’année, dans son village de Léguevin, près de Toulouse, dans le but de transmettre un savoir-faire rare et une passion. Le plumarium est ouvert à tous les artisans de la région qui souhaitent transmettre et partager leur passion et leur métier.