Trouver comment économiser l’eau. Voilà un des enjeux qui semble encore plus important après un été particulièrement chaud et sec. Stéphane Martin a peut-être un début de solution, en s’attaquant au milieu de la plongée. « Dans le cadre de mon diplôme d’État jeunesse et Sport, je devais proposer un projet et j’ai choisi de concrétiser une idée que j’avais depuis longtemps », explique le plongeur et technicien d’affaires.
Combinaisons en néoprène, masque, palmes… Dans un centre de plongée, le matériel doit être nettoyé à l’eau claire après chaque utilisation. Or, en France, c’est de l’eau potable qui coule généralement de nos robinets. Résultat : en une demi-journée d’activité, selon Stéphane Martin, un centre de taille moyenne gaspille 500 l d’eau potable pour rincer le matériel de plongée. Une eau qui termine dans un réseau d’assainissement ou « sur le parking d’à côté », dit-il.
Comment économiser l’eau dans la plongée ?
Accompagné de Patrick Motreff, du magasin Arimair, le plongeur a imaginé Ech’eau. Ce dispositif permet de récupérer l’eau potable après la première utilisation dans un circuit fermé pour la réutiliser. Cela nécessite de « la filtrer et faire un traitement UV pour la rendre propre à une réutilisation », décrit le plongeur. Si Ech’eau ne permet pas une réutilisation illimitée, elle engendre toutefois une véritable économie.
Testée lors d’un événement, cette technique a permis de n’utiliser qu’un mètre cube d’eau au lieu des 4 m³ habituels. « D’autres clubs s’y intéressent, comme les clubs de voile », confie Stéphane Martin. Et pour cause, si on considère qu’un mètre cube d’eau coûte entre 5 et 6 euros selon les communes, cette innovation représente une réelle économie pour le portefeuille.
Ce dispositif est à découvrir la dernière semaine de septembre au Centre International de Plongée des Glénan, dans le Finistère.