Accompagner psychologiquement les femmes qui ont subi une fausse couche et instaurer un arrêt maladie rémunéré sans jour de carence pour ces femmes. L’Assemblée nationale a voté un texte de loi en ce sens le 7 juillet dernier. On estime aujourd’hui, que 200 000 femmes en subissent chaque année en France.
Selon Valérie Ganne, auteure, journaliste et réalisatrice du documentaire “Petits Fantômes”, 10% des femmes subissent une fausse couche précoce et 1% une autre intervenant entre la 14e et la 22e semaine de grossesse. Au-delà de cinq mois de grossesse, il est possible de parler de mortalité périnatale. Ce phénomène concerne 10 femmes sur 1000 chaque année.
Fausse couche : une avancée législative
Pour Valérie Ganne, cette loi représente une avancée législative. « Cela va dans le mouvement de respect des femmes, des implications psychologiques et physiques des grossesses. Un accompagnement psychologique permet à la femme de faire ensuite un nouvel enfant. Faire une loi, ce n’est pas simplement un soutien aux femmes qui ont des fausses couches, c’est aussi une reconnaissance », considère-t-elle.
Maman de deux petits fantômes, Valérie Ganne partage son histoire et explique comment se reconstruire après une fausse couche et libérer la parole sur ce sujet encore tabou.