Un rapport de l’Ifremer – l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer – fait état des volumes de poissons dans nos eaux. Et bonne nouvelle, ils se sont améliorés ces vingt dernières années. Autre information importante : la moitié de la pêche française est issue de l’exploitation durable.
Une proportion qui a d’ailleurs doublé depuis le début des années 2000. C’est encore loin de l’objectif fixé par l’Union européenne, qui est de 100%. Le stock de poissons en bon état s’établit à 50%. Parmi ces espèces dites « en bon état » ou « en situation de se reconstituer », la Saint-Jacques, le thon rouge ou encore le merlu.
Un constat qui ne doit pas faire oublier que près du tiers des espèces restent dans une situation entre surpêche et effondrement de la population. Ainsi, le merlu du golfe du Lion et le cabillaud dans la mer du Nord et la mer Celtique sont, par exemple, deux espèces restent tout de même en situation d’effondrement.
Alain Biseau, biologiste des pêches à l’Ifremer nous éclaire sur ce rapport et reste optimiste. Selon lui et les experts qui l’ont aidé sur ce rapport, il suffit de quelques actions pour améliorer encore ces données. Il nous parle également du point de vue du consommateur et de son rôle face aux choix chez les poissonniers.