Trouver du temps pour faire soigner Médor peut parfois être compliqué, surtout quand il lui arrive un imprévu. La direction de l’entreprise parisienne Wamiz a donc proposé à ses collaborateurs trois jours de congés payés pour emmener son animal chez le vétérinaire. “Ces congés sont découpables en demi-journées et sont à utiliser en cas d’urgence. L’animal peut avoir, par exemple, de gros examens à passer, comme des échographies ou des radios. Ce n’est pas valable pour un petit vaccin déjà prévu à l’avance”, explique Clarisse Drot de Wamiz. Des initiatives similaires ont été aperçues en Angleterre ou aux États-Unis, mais rien n’est prévu dans le Code du travail pour qu’un maître puisse prendre du temps pour son animal.
Un jour de congé payé en cas de décès de son animal
L’entreprise parisienne accordait déjà trois jours de congés payés par an aux parents d’enfants malades. C’est sur cette même règle que l’entreprise s’est calquée pour définir ce nouveau congé pour les animaux. “Aujourd’hui, on voit que la société a beaucoup évolué sur le lien entre l’animal et son propriétaire. On parle même de “pet-parent”. Cela montre bien qu’on peut avoir un lien émotionnel très fort avec son animal. Adopter un chien est un choix de vie semblable à celui d’avoir des enfants.”
Chiens, chats, ou rongeurs : tous les types d’animaux de compagnie sont concernés par cette règle. Pour éviter les abus, une facture doit être demandée au vétérinaire. “On a décidé de ne pas hiérarchiser l’importance des animaux de compagnie. Et en 2021, notre entreprise nous avait déjà accordé un jour de congé payé en cas de décès d’un animal”, précise Clarisse Drot.