Un sac plastique à usage unique est utilisé en moyenne 20 minutes par le consommateur. Il mettra au minimum 400 ans à se dégrader dans la nature…
Au large du Pacifique Nord, à mi-chemin entre Hawaï et la Californie, il y a le vortex plastique ou septième continent… trois fois plus grand que la France métropolitaine. Faites votre marché, mégots de cigarettes, bouteilles, emballages alimentaires, sacs, bouchons, cotons-tiges, matériel de pêche…
Le problème, c’est qu’avec le temps, tous ces plastiques se désagrègent en microparticules qui sont ingérées par les poissons et, par répercussion, cela touche tous les échelons de la chaîne alimentaire.
Pour éviter d’en arriver là, la Fondation Van Allen et le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSU) ont choisi de financer avec la Fondation et le Groupe Nicollin, spécialisé dans le traitement des déchets, le projet RESPOGLI du centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (CEFREM) de l’Université de Perpignan, qui permettra de préconiser des solutions pertinentes pour lutter contre les pollutions en mer, exploitant ainsi les possibilités d’une mission nano satellite.
Surveiller l'espace
Le projet va permettre d’identifier la signature spectrale des déchets. Chaque type de plastique a une couleur scientifique spécifique. Avec l’imagerie spatiale, il est possible de développer des instruments qui permettront de détecter ces plastiques plus précisément dans l’eau.
Protéger la mer depuis l’espace ? Nous n’en sommes qu’au début, mais c’est une idée…