« L’association Chemins de Faire est une association que l’on a montée en 2019 pour faire la promotion des techniques de fabrication et des tow-technologies. On va dans les foyers, les associations, les lycées, etc. et on organise des ateliers. L’idée est de se dire que pour être un peu plus autonome, il faut se remettre à fabriquer. Pour cela, on va apprendre à utiliser les outils et on prend comme prétexte les low-technologies qui nous permettent de faire de la sensibilisation », explique Yohann.
C’est avec leur camion de pompiers qu’Alizée et Yohann tractent leur remorque. Cette remorque se transforme en atelier nomade. L’idée est alors d’enseigner comment fabriquer des objets du quotidien low-tech, qui ne nécessitent donc pas d’électricité.
« On peut, par exemple, proposer des séchoirs solaires,. Dns la même optique, un four solaire également. Il est possible d’apprendre à faire une petite éolienne 12 volts. La marmite norvégienne permet, par exemple, de continuer de cuire un plat en sauce qui cuit plusieurs heures. On va le faire bouillir sur le feu et l’intégrer dans un caisson très isolé. Ce qui va permettre de continuer la cuisson sans utiliser plus d’énergie », précise Alizée.
Tous deux ont soif de transmission et souhaitent pouvoir enseigner généreusement au plus grand nombre. « Nous sommes contre la logique de brevet. Sur notre site, il y a un onglet open source. Ce qui veut dire que les systèmes que l’on propose on ne les vend pas. Ils sont disponibles gratuitement. »
Après leur premier livre « Objets low-tech du quotidien » (éditions Ulmer), ils s’apprêtent à sortir leur second ouvrage.