Ayal, Thierry, Anne, Marie-Laure, Anne-Isabelle ou encore India ont ouvert ou s’apprêtent à ouvrir les portes de leur domicile aux familles de réfugiés. Ils et elles ont accepté de répondre à nos questions.
Une situation pour répondre à l’urgence
Direction les Yvelines, en région parisienne, où Ayal et Thierry s’apprêtent à accueillir une petite fille, sa mère et sa grand-mère dans les prochains jours. « On s’est appelé et en deux minutes la décision était prise », explique Thierry.
L’urgence de la situation c’est aussi ce qu’a ressenti, Anne-Isabelle. C’est à Perpignan qu’elle héberge une mère et ses sept enfants : « Nous avons reçu une demande de la mairie à 16h pour 18h30 », explique-t-elle.
Comment communiquer ?
Par chance, certains arrivants parlent français ou anglais. Quand ce n’est pas le cas, il faut s’adapter. Des gestes, des applications mais aussi quelques erreurs : « On utilise Google Traduction et ça tombe parfois à côté, ça nous fait rire », ironise Anne, qui accueille une mère et sa fille en région parisienne.
À Perpignan, « des traducteurs » se sont mobilisés dans le réseau d’Anne-Isabelle : « Des amis d’amis viennent nous aider à discuter et rentrer dans l’intimité dans la vie de chacun », explique-t-elle.
Quand la solidarité internationale crée des liens de proximité
Le réseau, justement, se mobilise fortement et de façon unanime selon nos intervenants. Quand un foyer ouvre ses portes, la solidarité à un effet boule de neige : « La voisine nous a fourni des lits », témoigne Ayal.
L’alimentation, les vêtements, les activités, les loisirs, les rencontres… Chacun apporte ce qu’il peut. De quoi remettre l’humain au cœur de chaque situation