Les Français mangent environ 25 kilo de poisson par an et par personne. C’est une excellente nouvelle car les peuples qui en consomment beaucoup présentent des particularités épidémiologiques.
Par exemple, les Japonais : 72 kilo par an et par personne et le taux de décès d’origine cardiovasculaire le plus bas au monde. Idem pour les Inuits, qui sont de gros mangeurs de poisson cru. On connaît aussi la longévité exceptionnelle des Crétois (population maritime), amateurs de poisson.
Éviter les métaux lourds
Le principal inconvénient à manger du poisson est la possible contamination aux métaux lourds (PCB, mercure etc…). Premier conseil : choisir de préférence des sardines, maquereaux, anchois, harengs. Le colin, la sole, le cabillaud sont acceptables. Second conseil : pour éliminer une grande partie des polluants, faites d’abord cuire votre poisson à la vapeur. Les métaux lourds « tomberont » ainsi dans l’eau.
Et pour les amateurs de sushi ou tartare de poisson, méfiance. Sachez qu’il peut y avoir des bactéries et parasites. Aussi, la femme enceinte devrait s’abstenir d’en manger.
Prenez garde à la fraîcheur du poisson, c’est une denrée fragile qui, à l’air libre, développe des micro-organismes responsables d’intolérances alimentaires. C’est pourquoi le poisson est conservé dans la glace tout de suite après avoir été pêché.
Marion de Vitis, diététicienne nutritionniste, est notre invitée.