À quelques encablures de la vie trépidante du centre d’Avranches, en Normandie, se cache un petit havre de paix, tapi sous les arbres et bercé par le chant des oiseaux : le Domaine de Pivette. Des hébergements insolites tout en bois pour le moins originaux. On trouve deux pods, des logements d’origine britannique, en forme de demi-lune. Pour autant, il tenait à cœur au couple de privilégier une fabrication française pour ces chalets, aujourd’hui réalisés en France également, notamment du côté de Montpellier.
À venir sans plus tarder aussi, un kota finlandais, une sorte de cabane de chasse traditionnelle améliorée pour plus de confort, de forme octogonale, aux allures de maison de fée ou de personnage fantastique. Avec une vue imprenable sur la vallée, également, un espace détente, avec un sauna niché dans une grande bulle panoramique incurvée, en cèdre rouge, dont l’odeur se diffuse pendant le moment de détente. “C’est très envoutant et ça dépayse totalement”, dépeint Virginie Foursin.
Tout ce qu’il faut pour se ressourcer dans un écrin de nature préservée, pourtant à une route panoramique et une vingtaine de minutes de l’un des plus beaux sites de France, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Mont-Saint-Michel, que l’on peut aussi rejoindre à pied, en randonnée par la baie. On peut également se promener à Granville, visiter son port, découvrir la cité du cuivre, Villedieu-les-Poêles, et ses innombrables cours mais aussi sa fonderie de cloches, sans oublier Saint-Malo et Cancale, à proximité. La région regorge de richesses.
Et pourtant, aucun logement insolite à la ronde… jusqu’à la création du Domaine de Pivette. “Il y a un véritable engouement autour de l’hébergement insolite depuis le Covid, explique Virginie Foursin. Les gens aiment se retrouver dans des lieux cocooning, être tranquilles, en amoureux.” Alors l’idée semblait judicieuse.
D’autant plus que Virginie baigne en quelque sorte dans le milieu depuis toute petite. Si elle a privilégié d’autres carrières et activités tout au long de sa vie, elle a grandi avec une maman qui tenait des chambres d’hôtes dans la maison familiale. Déjà, elle accueillait, préparait les chambres pour les invités. Et puis ce retour vers l’hébergement, le couple le doit aussi à leurs quatre enfants. “C’est un confort de vie, explique Virginie. Ce qui nous plaisait, c’était d’accueillir des personnes chez nous, bien-sûr, mais tout en pouvant inclure notre famille.” Des enfants qui mettent parfois la main à la pâte pour aider leurs parents, qui ne soufflent pas pendant la haute saison.
Un choix de vie, une passion, que le couple Foursin sait transmettre aux personnes qu’il accueille. Une vie plus paisible aussi dans la nature, qui gagne les visiteurs.
“Les gens arrivent un peu stressés par la route et immédiatement, ici, ils déconnectent. Ça leur fait du bien. Pour certains, c’est vraiment un lâcher prise et c’est ce qu’ils recherchent quand ils viennent, et ils ne sont jamais déçus. Ils repartent avec le sourire et, pour nous, le pari est réussi.”
