Chamina voyages propose depuis 40 ans la découverte par la randonnée. Que ce soit à pied, essentiellement, ou à vélo, le long de canaux ou de rivières, le mode de déplacement donne le temps de poser ses yeux sur ce qui nous entoure.
Choisir d’être accompagné, c’est en plus faire le choix d’apprendre les richesses du territoire, de la nature, de sa faune, de sa flore, mais aussi de partager et d’échanger. “Il y a un concept de partage, de rencontre, l’idée de sortir de son confort où on maitrise tous les paramètres”, explique Laurent Bourdenet, directeur de Chamina voyages et de Via Compostela.
Un essor grandissant
“Un type de voyage qui a un écho de plus en plus grand depuis 4/5 ans, accentué par l’effet Covid, lorsque les gens sont restés en France et ont été à la recherche de séjours différents, atypiques, en famille, entre amis.” L’agence investit principalement les destinations France, Europe et quelques îles. Mais pas de longs courriers.
La même recherche d’authenticité va être menée lorsqu’il s’agit de trouver un hébergement. “Une dimension, des valeurs importantes que l’on retranscrit à travers les séjours que l’on propose, que ce soit à travers la nourriture, la décoration, l’accueil… Quand vous accueillez avec un sourire, vous avez déjà conquis 50% de la personne qui est en face de vous. C’est ça qui nous motive.”
La randonné est adaptée en fonction du niveau de chacun, même si 80% de la clientèle rassemble des personnes aguerries. Des expériences sont aussi prévues pour les familles, avec des enfants à partir de 5 ans. Et là, c’est la véritable aventure, en apprenant à construire des cabanes, à pécher, à chercher de l’or, à savoir se débrouiller dans la nature.
Quand on marche, il n’y a pas de jugement
Un mode de déplacement qui apaise, au-delà de l’aspect sportif. On vient chercher une déconnexion et une introspection. “Ce sont des moments où je quitte le monde dans lequel je suis et où j’arrive à me retrouver”, raconte Laurent Bourdenet.
“Et ce sont des rencontres. Quand on est dans la marche, on ne regarde pas l’autre, on n’est pas vu, il n’y a pas de sentiment de jugement. Il est plus facile de parler à quelqu’un en marchant. Et d’ailleurs, c’est très étrange de voir à quel point les gens peuvent se lâcher, même avec des personnes qu’ils ne connaissent pas du tout. Ou c’est peut-être la raison, parce qu’ils ne les connaissent pas du tout finalement.”
Combien de fois ne nous sommes-nous pas sentis capables d’accomplir un effort d’endurance avant de découvrir que nous en avions les capacités ? Et de nous sentir très fier de nous ? “Ce dépassement de soi, au niveau physique en tout cas, on ne le vit plus dans nos vies de tous les jours. Il n’y a qu’à voir comme les gens se donnent dans leurs activités sportives. Ils ont besoin de vivre ces moments-là de façon intense. C’est un mélange de plaisir et de dépassement de soi”, s’émerveille Laurent Bourdenet.