Loger, accompagner, tisser des liens sont les trois champs d’action de Toit à Moi pour aider les sans-abris. Cette association nationale est active depuis 2007 dans douze communes de France comme à Toulouse, Bordeaux, Lyon, Lille, Clermont-Ferrand etc…
À l’origine de cette structure : Denis Castin. « Le point de départ a été la misère que l’on côtoie dans les villes. Enfant, quand je voyais des gens qui dormaient dans la rue, je trouvais ça révoltant. Devenu adulte, j’ai gardé cette indignation-là et j’ai voulu agir », confie-t-il.
“Dispositif tremplin”
Denis avait alors dans l’idée de compter sur la solidarité citoyenne pour lancer Toit à Moi : « Je me suis dit que si on était plusieurs à faire des petits dons réguliers, peut-être qu’à plusieurs on pourrait acheter des logements pour sortir des personnes de la rue ».
Il a été rejoint par Gwenaël Morvan pour créer ce projet qui a « pour vocation d’être un dispositif tremplin pour permettre aux bénéficiaires de se stabiliser grâce à un logement. »
Accompagner et tisser des liens
Aussi, les bénéficiaires sont accompagnés par une équipe de travailleurs sociaux pour régler des problèmes d’ordres différents : administratif, santé, justice, familial, emploi, addiction, financés par du mécénat d’entreprises. « Les accompagnants dans notre association sont comme des chefs d’orchestre, explique le co-fondateur de l’association. Ils sont en lien avec plein d’autres associations. Ils tissent des liens forts et créent une relation de confiance. Nous, on fait du sur-mesure : un accompagnant pour dix personnes. »
L’association peut aussi compter sur ses bénévoles pour partager des activités toutes simples avec les personnes aidées, comme aller à un concert, boire un café, faire une randonnée. Le but étant de les sortir de l’exclusion.
En quinze ans d’existence, Toit à Moi a aidé une centaine de personnes et pu acheter 50 appartements.