L’intelligence artificielle se met désormais au service de l’environnement. La Banque des Territoires a lancé avec l’État, Enedis et GRDF le service data Prioréno pour faciliter la prise de décisions des élus quant à la rénovation thermique des bâtiments publics. Les utilisateurs sauront ainsi quels bâtiments rénover en priorité pour réduire au maximum la consommation d’énergie.
Au-delà du secteur de l’énergie, les IA sont utilisées pour l’observation et la préservation de l’environnement. C’est le cas concernant l’évolution de la fonte des glaciers amenés à disparaître à cause du dérèglement climatique, ou la sauvegarde des abeilles avec, par exemple, le projet Mellia qui a été lancé le mois dernier.
Il s’agit d’une ruche connectée dont les données sont traitées de manière optimale. Cela permet aux apiculteurs de savoir ce qu’il se passe dans la ruche sans avoir à déranger les abeilles. C’est un avantage pour la biodiversité car ces insectes pollinisateurs sont aujourd’hui menacés. D’après l’Anses, 5% à 10% des colonies décèdent chaque hiver.
Mais l’IA a un impact sur l’environnement. En effet, ces Intelligences reposent sur des infrastructures numériques. Celles-ci ont une consommation d’énergie non négligeable et émettent donc des gaz à effet de serre.
En janvier, l’Ademe (l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) en collaboration avec l’Arcep (l’autorité de régulation des communications électroniques) ont fait paraître un bilan sur l’impact environnemental du numérique en France. Ils montrent que ce secteur représente 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France. L’utilisation d’IA est donc liée à un enjeu important du développement durable.