Notre Terre, que l’on surnomme « la planète bleue », est recouverte à 70% par des océans. Et les fonds océaniques sont si étendus que nous n’en avons pour l’instant exploré qu’une très infime partie : à peine 5%. Nous ne connaissons ainsi que 65% de notre planète. D’ailleurs, les océans qui recouvrent la terre sont si profonds, qu’il est extrêmement difficile, voire impossible, de les cartographier.
Hydrologie et océanographie : ce sont les deux mots qui résument les principales missions du nouveau satellite SWOT qui vient d’être déployé. Un satellite qui emporte à son bord Doris, un bijou de technologie ! Ce radar altimétrique et interférométrique de toute nouvelle génération est capable de mesurer avec une précision incroyable la hauteur des fleuves et des océans de notre planète. Et ceci, grâce à un nouveau procédé : « la large fauchée ». Comme nous l’expliquent Thierry Lafon et Pascale Ultré-Guérard du CNES, cette large fauchée est une bande de mesure beaucoup plus étendue que les satellites actuels, couvrant 120 km de large.
Cette mission sera essentielle pour notre connaissance de l’eau sur Terre, mais également pour les enjeux du futur, avec le réchauffement climatique, la sécheresse et la montée des eaux.