Pour pouvoir faire ses courses à Supercoop à Bordeaux, il faut être coopérateur, comprenez propriétaire d’une part sociale et effectuer 3 heures de service toutes les 4 semaines. Ainsi, vous pouvez bénéficier de tarifs moins élevés qu’ailleurs, pour des produits biologiques au maximum, toujours locaux et/ou en circuits courts. C’est la charte Supercoop.
Les “super copains” et “super copines”, comme on les appelle ici, ont aussi un droit de regard sur les commandes, peuvent participer aux décisions. Bref, c’est chez eux en somme.
Un concept qui a 50 ans
L’idée est venue d’un modèle fondé à New York dans les années 70 et importé en France en 2010, d’abord à Paris, puis dans d’autres villes comme Bordeaux et Lille et désormais dans des communes moyennes, comme Langon en Gironde.
“Les supermarchés coopératifs ont les avantages de l’Amap, Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, via la mise en relation avec les petits producteurs et avantages d’un supermarché, où on peut trouver tous les produits de la vie quotidienne : fruits, légumes, produits d’hygiène, matériel de cuisine… ”, explique Jean-Paul Taillardas, chargé de la communication à Supercoop.
Recréer une ambiance de marché
C’est le producteur qui décide, c’est lui qui fait le prix. “Notre souhait est que le producteur puisse vivre dignement de son travail. Et nous, on est fiers de participer à cela, au lien social aussi, avec le chevrier du Lot-et-Garonne qui vient avec son béret, le producteur d’huitres du Médoc. On recréé une ambiance “marché”, on renoue avec le lien humain”.