Marion a 38 ans et fait partie de l’association SOS Préma. Voilà cinq ans qu’elle a donné naissance à Elena, née prématurément. Une fois par mois, la jeune maman se rend au service néonatalogie de l’hôpital de Montreuil, situé en Seine-Saint-Denis, pour aller au contact des parents d’enfants prématurés.
« Je suis passée par là, donc je sais que ce n’est pas simple. Je vais vers eux pour présenter l’association, discuter, les rassurer », explique la bénévole. De l’autre côté, elle travaille main dans la main avec les soignants pour améliorer les conditions de travail et l’accès au soin. Pour cela, l’association collecte des fonds pour acheter du matériel au service de l’hôpital ou offrir des cadeaux aux parents.
Comment accompagner les parents
Il se peut que, dans certaines situations, l’enfant soit séparé des parents pour des raisons de santé. Selon les hôpitaux, il est même transporté dans un autre établissement. Alors, pour les parents, ce n’est pas simple de savoir que faire.
Selon Marion, il suffit parfois d’être là : « Il faut pouvoir accéder au service néonat 24h/24. Certains hôpitaux ont même des chambres parents/enfants. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à faire du peau à peau. » Voilà de quoi créer du lien d’attachement, de confiance et d’amour entre de jeunes parents et un bébé né avant les 37 semaines d’aménorrhées.
Heureusement, la connaissance, la prise en charge de ces nouveau-nés a bien évolué en France. Pour autant, l’inquiétude est toujours là pour les parents. Qu’ils n’hésitent donc pas à se tourner vers l’association SOS Préma, présente partout en France.