La sophro-balade est un concept qui vise à faire découvrir la sophrologie au plus grand nombre. Il s’agit ainsi de se balader, en ville ou en forêt, en marquant des pauses pour pratiquer quelques exercices de sophrologie.
L’atelier se pratique différemment en fonction des professionnels qui accompagnent. Nous avons suivi Elisabeth Mahé, sophrologue, un samedi après-midi à Romainville, en Seine-Saint-Denis. Le rendez-vous était fixé à 14 heures.
Comment se déroule une sophro-balade ?
La sophro-balade s’est déroulée en deux temps. Devant une vingtaine de participantes, Elisabeth Mahé a d’abord introduit la sophrologie. Elle a ensuite proposé quelques exercices pratiques pour lâcher prise et détendre son corps et son esprit. « Vous avez en vous une boîte à outils et, parfois, il faut penser à enlever la poussière pour l’utiliser à nouveau. La sophrologie va travailler sur le rééquilibrage du mental et du corps. On va apprendre à réécouter son corps », explique la professionnelle.
Après 45 minutes d’exercice de respiration guidés, il est temps de partir en balade. Direction le centre-ville pour un premier arrêt au-dessus du cimetière. « On est en hauteur. Ça va nous aider à prendre du recul pour le prochain exercice. » Quelques passants lancent des regards interrogés vers notre groupe en pleine séance de sophrologie, puis nous voilà repartis vers le parc de la commune ! « La sophrologie, c’est une boîte à outils et vous pouvez être à l’arrêt de bus, avant une réunion et utiliser quelques astuces pour vous tranquilliser », démontre la sophrologue.
Rendre la sophrologie ludique pour attirer plus de gens
Allier la sophrologie à une balade groupée permet ainsi de moins appréhender la pratique et de la rendre plus abordable financièrement. Parmi les participantes, Cécile, thérapeute. Elle cherche à repartir avec des exercices concrets à proposer à ses patients.
À côté, Elise découvre la pratique. « Je suis à Paris depuis 10 ans et je sens que, parfois, j’ai besoin de retour à l’essentiel. J’ai été intriguée par le nom de l’activité », explique la jeune femme. Elle remarque aussi que seules des femmes sont présentes à l’atelier. Une conséquence de la charge mentale qui les incombe ? C’est ce que pense la participante, conquise par l’atelier sophro-balade.
