C’est en 2017 que Soline Bossis lance La Route des Vins Bio, d’abord un blog puis une entreprise. Guide oenotouristique, Soline Bossis est aujourd’hui coach de vigneronnes bio.
Concrètement, elle les accompagne dans leur développement commercial et oenotouristique.
Son intérêt pour le vin bio : un déclic
Alors qu’elle est issue d’une famille productrice de spiritueux en Cognac qui ne travaille pas en agriculture biologique, son intérêt pour le vin bio est né d’un déclic. « Je me suis rendu compte que des personnes qui travaillent avec la nature n’en prennent pas forcément soin. Je voulais comprendre ce qu’est le travail d’un vigneron bio, comment le valoriser, le rendre plus visible pour que le grand public prenne conscience de tout le travail qui est fait en amont de cette bouteille de vin. »
Désormais, Soline Bossis en connaît un rayon sur le vin bio. La différence avec le vin en biodynamie ? « Dans les deux cas, on fait du préventif. On donne de la force à la plante pour qu’elle soit forte. Pour un vin bio, le principe de base consiste à ne pas utiliser pas de produits chimiques de synthèse, mais des produits de contact : de la bouillie bordelaise, du soufre, du cuivre. Les intrants sont limités en vinification. Pour l’agriculture en biodynamie, à la vigne, on peut utiliser des tisanes. C’est une démarche plus approfondie, personnelle, presque spirituelle », reconnaît Soline Bossis.
Un wine woman show sur le vin bio
À partir de son parcours et de ses connaissances, elle a créé un wine woman show qu’elle a joué en 2020 et en décembre 2022. Son nom : “Le vin bio pour tous ! Ou comment j’ai fait mon coming out et autres cheminements biologiques”. L’idée ? Utiliser l’anecdote, la chanson et le rire pour s’adresser aux consommateurs, leur en apprendre davantage sur l’agriculture biologique et biodynamique, leur dévoiler l’envers du décor.
Ce qu’elle aime chez les vignerons et vigneronnes bio ? « Ils sont droits dans leurs bottes. Ils ne font pas de l’agriculture biologique pour être à la mode. Il faut être passionné, avoir une envie de respecter l’environnement et les humains qui travaillent sur la propriété », témoigne Soline Bossis.