Vous avez peut-être l’habitude de vous parler tout seul à voix haute. Pour argumenter, pour commenter, pour décrire, pour réfléchir, pour libérer l’émotion…
Toutes les raisons qui vous poussent à dire vos pensées à haute voix font de vous un soliloque. Cécile Louveau est interne en psychiatrie au GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences, elle nous explique : « Ce n’est pas du tout grave à partir du moment où ça s’inscrit dans ce que vous faites. » La limite étant de rester ancré dans le réel.
Soliloquie : est-ce un signe d’intelligence ?
Cécile Louveau ne peut pas nous le prouver, mais la soliloquie serait une technique d’organisation de la pensée. « C’est comme si vous établissiez une to-do list, pour structurer votre esprit. »
Ainsi, certains cerveaux fonctionneraient mieux en s’exprimant à voix haute.
Alors, faut-il remettre en cause sa vie sociale ?
Non plus ! Pas d’inquiétude à avoir, on peut soliloquer au milieu d’autres gens. S’entrainer à voix haute pour un discours, un argumentaire, une autre langue, un calcul…
Tant que votre besoin de vous exprimer à voix haute n’est pas source d’angoisse et ne vous dépasse pas, vous pouvez soliloquer en paix.