Dans les années 80, il était possible d’assister à des concerts ou des festivals où les participants se trémoussaient avec un casque sur les oreilles. Thomas Auckland a décidé, en 2006, d’exporter ce concept et a créé Silent Disco. À l’aide de casques connectés, il permet aux foules de vivre une expérience musicale inédite. Lors de soirées silencieuses, les personnes peuvent basculer d’une musique à une autre et ainsi découvrir différents univers musicaux.
Plusieurs DJ mixent en même temps et chacun choisit le canal qu’il veut écouter. Pour Thomas, le casque sur les oreilles permet d’être coupé du monde. Avec cet objet, les participants prennent part à une expérience collective et n’hésitent pas à partager leurs réactions. Les foules sont éclectiques et des fans de disco peuvent se déhancher à côté de rockeurs.
Le concept Silent Disco présente aussi de nombreux avantages pour la sécurité du public. Avec les casques, il est possible de contrôler le volume et ainsi de protéger son audition sur le long terme. Ce dispositif s’adapte également aux enfants qui peuvent participer à ces événements sans abîmer leurs oreilles. Comme les soirées sont silencieuses, Silent Disco permet aussi d’éviter les nuisances sonores.
Thomas se souvient d’ailleurs d’une soirée dans une université où les participants dansaient sans déranger les personnes qui étudiaient. Silent Disco peut s’utiliser lors de nombreuses expériences. Que ce soit au théâtre ou au cinéma, les applications de ce concept sont multiples. Pour Thomas, Silent Disco décuple le sens du partage et favorise la création de liens.