Il n’y a pas de faute d’orthographe, Siel Bleu s’écrit avec un S. L’association a été fondée en 1997, en Alsace, par deux amis en licence STAPS. « On n’a pas voulu aller dans la voix traditionnelle de l’Éducation nationale pour plein de raisons. On voulait se servir de ce qu’on avait appris pour l’adapter et le rendre accessible à des personnes qui ne sont pas forcément prises en compte dans notre société », explique Jean-Michel Ricard, l’un des cofondateurs.
Ainsi, depuis 27 ans, ils accompagnent la fragilité visible ou invisible à travers l’activité adaptée notamment. Siel bleu développe également la prévention physique dans les entreprises pour limiter les accidents de travail et les problématiques des troubles musculo-squelettiques. Aujourd’hui, 200 000 personnes par semaine bougent leur corps partout en France métropolitaine et en Martinique grâce à l’association. « Beaucoup d’études d’impact ont été faites sur nos actions. Si l’on redonne de la vie, de la santé à ces publics fragiles, c’est bon pour eux, mais aussi pour la famille et les soignants. C’est du quantitatif, du qualitatif et du financier », poursuit le cofondateur.
Siel Bleu est en France, mais pas que !
Siel Bleu s’est développée en Belgique, en Irlande, en Espagne, en Allemagne et au Portugal. « On a plus d’écoute dans leur ministère que chez nous », reconnaît Jean-Michel.
De nombreuses associations comme celle-ci attendent une vision à long terme pour faciliter l’accès à l’activité physique pour tous. Forte de ses 860 salariés, l’association recrute.