L’édition 2022 du Sidaction se déroulera les 25,26 et 27 mars cette année. Cette campagne nationale de mobilisation et de sensibilisation est là pour rappeler que le virus circule toujours.
En France, on estime que 173 000 personnes vivent avec le VIH, et 24 000 sans le savoir. Mais depuis la découverte de ce virus, il y a eu d’énormes avancées médicales, qui permettent de vivre avec cette maladie chronique dont on ne guérit pas encore.
L’importance du dépistage
En 2020, près de 5 000 Français ont découvert leur séropositivité, dont 14 % sont des jeunes de moins de 25 ans.
Joann Plusalainet est chargé de prévention à l’Enipse, l’Équipe Nationale d’Intervention en Prévention à Bordeaux : « Le dépistage fait partie des outils dans la réduction des risques de transmission. Il faut donc se faire dépister. Comme je le dis toujours, pendre soin de sa santé sexuelle, c'est aussi prendre soin des autres. On en est encore malgré tout à des stades de dépistage tardif. Environ 30 % des personnes qui apprennent leur séropositivité sont à un stade avancé de la maladie, voire au stade sida, le stade final. »
Où se faire dépister ?
Il existe différents moyens de se faire dépister :
– avec une ordonnance du médecin traitant pour faire une prise de sang au laboratoire.
– l’autotest, qui coûte entre 10 et 40 euros en pharmacie et est non remboursable, mais il y a la possibilité de l’avoir gratuitement auprès de certaines associations.
– et le TROD, le test rapide à orientation diagnostique, où juste une piqure au bout du doigt est nécessaire.
« Pour moi, la clé, c'est informer, dépister et traiter, explique le chargé de prévention à l’Enipse. Ce sont des étapes nécessaires pour mettre fin à cette épidémie mondiale, même si en France on n'est plus dans cette situation. »