La chercheuse néerlandaise Jacky Van de Goor a posé une seule question à plusieurs centaines de personnes : si vous ne deviez garder qu’un seul souvenir dans l’éternité, ce serait lequel ? Elle a compilé les résultats dans une étude, puis un livre, décortiqués dans un dossier du magazine Psychologie Positive (Janvier-Février 2022), partenaire d’AirZen Radio.
« Ce sont des fragments de nous », explique Iris Cazaubon, rédactrice en chef de Psychologie Magazine et « le souvenir unique que l’on choisit dit beaucoup de choses de celui ou celle que nous sommes ». Dans l’étude, on note notamment que les souvenirs ont ceci en commun qu’ils marquent un tournant clé pour la personne, un moment important de sa vie et qu’il y a généralement un vrai « sens » derrière. L’autrice ne parle pas de « bonheur », qui correspond plus à un instant présent, mais bien de « sens » puisqu’on en ressort grandit, d’une façon ou d’une autre, avec une meilleure connaissance de soi ou du monde qui nous entoure.
Parmi les conclusions remarquables dans cette étude, le fait que les souvenirs peuvent être des moments très marquants – comme une naissance ou un mariage – mais peuvent aussi être une scène de la vie quotidienne. Ils peuvent tout à la fois être heureux, comme malheureux, grands comme petits. Mais le point commun, le fil rouge, c’est la « connexion » : à l’autre, à soi, à son environnement.
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