L’éducation sexuelle en France est inexistante. Si, dans l’Hexagone, 85% des femmes et des hommes entre 18 et 44 ans se sentent à l’aise avec le sujet de la sexualité, 69% d’entre eux considèrent pourtant que l’éducation sexuelle à l’école devrait être améliorée.
Plusieurs adjectifs ressortent d’ailleurs de ce sondage pour décrire le ton des médias sur le sujet : inaccessible, déshumanisé, trop scientifique ou encore trop puritain. Résultat : une grande majorité d’entre eux aimeraient que l’information sexo soit diffusée par de « vrais gens » et des spécialistes de la question. Un peu comme Edwige, alias Wicul_ sur Instagram, une influenceuse qui a pris part à la dernière campagne en ligne lancée par Durex : Sex Happiness.
L’éducation sexuelle est quasi inexistante en France, explique Edwige. Abordée parfois à l’école uniquement de manière culpabilisante, mécanique et reproductive, elle est souvent reléguée dans les placards du savoir.
Consentement et handicap
Selon un sondage mené par la marque de préservatifs Durex, 50% des personnes interrogées trouveraient des informations sur la sexualité en discutant avec des amis, 43% via les réseaux sociaux, le reste à la fois sur les forums et dans le porno.
Selon une autre étude Harris Interactive datant de 2017, parmi les 18-24 ans, seulement 1% avait, au sein de leur éducation sexuelle, entendu parler de plaisir. Pourtant, explique Edwige, le plaisir doit intégralement faire partie de l’éducation sexuelle. Comme les questions du consentement ou encore du handicap.
Et c’est notamment les thématiques abordées dans les 7 capsules en ligne de la plateforme Sex Happiness. Une campagne et plateforme réalisée par Anthony Raton, directeur de projet pour l’agence Isobar en charge de la campagne.