La solidarité internationale se met en place après le séisme dévastateur, survenu le 6 février, qui a fait plus de 44 000 morts (d’après des chiffres publiés le 20 février) en Turquie et en Syrie. Nombreuses sont les ONG et associations dans le monde à se mobiliser pour apporter une aide de première urgence aux millions de sinistrés dans ces deux pays. C’est le cas de la Fondation de France, un organisme privé reconnu d’utilité publique, qui lance un appel aux dons financiers. Dès les premiers jours, elle a pu récolter plus de 2 700 000 euros.
Ce réseau de philanthropie, actif depuis 50 ans, a l’habitude d’intervenir dans ces situations d’urgences principalement en France que ce soit dans les Landes, après des tempêtes, mais aussi à l’étranger comme en Haïti, en 2010, après le tremblement de terre.
Plan d’action d’urgence
Sa méthodologie d’action est toujours la même. « On va mettre en place un comité de personnes très pointues qui connaissent le territoire et qui peuvent décider très vite, explique Béatrice Bausse, déléguée générale Fondation de France Sud-Ouest. On sait aussi la force qu’est la participation des habitants. Il ne s’agit pas de faire sans eux. L’objectif est aussi de travailler avec des associations locales et les former. »
Aussi, au vu des dégâts causés par le séisme, terrassant des villes et laissant des tas de ruines, « il faut aller vite parce qu’il y a des besoins en eau potable, en communication. Il faut protéger les populations sur place. Alors, on n’en est pas sûr, mais l’Organisation mondiale de la santé parle de 28 millions de sinistrés dont 5 millions très vulnérables », déclare la représentante de la Fondation de France.
Envisager l’après
Par ailleurs, apporter une aide de première urgence, grâce aux dons, n’est la seule mission de l’organisme. Celui-ci s’occupe en effet également du volet psychologique des victimes. « Il y a notamment des jeunes, voire des très jeunes, qui vivent une situation inédite, souligne Béatrice Bausse. Il va falloir les soutenir psychologiquement. Pour l’éducation aussi, pour que les enfants puissent retourner à une « vie normale ». »
Présente aussi en post-urgence, comme pour aider à la reconstruction, la Fondation de France s’assure que les fonds sont bien redistribués.
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