Les nappes phréatiques sont des réserves en eau potable qui se trouve sous la surface de la terre. Elles constituent la plus grande ressource en eau potable de qualité. La nature étant bien faite, elles se remplissent entre septembre et mars, lorsqu’il pleut, pour compenser le manque d’eau en été. Ainsi sont normalement évités les épisodes de sécheresse.
Pourtant, l’eau est une ressource en danger aujourd’hui si l’on en croit le dernier état des lieux du Bureau de recherche géologique et minière. Le signal d’alarme est tiré : 75% à 80% des nappes phréatiques ne se sont pas assez rechargées cet hiver par manque de précipitations.
Qu’est-ce que ça implique ?
L’équation est simple, moins consommer aujourd’hui permettra d’affronter l’été qui s’annonce sec. Nathalie Davoisne, du Centre d’information sur l’eau, le rappelle : « Chaque goutte compte » !
Alors, les arrêtés préfectoraux se multiplient pour réguler l’utilisation de l’eau (potable). Certains foyers n’ont même jamais quitté les restrictions depuis la sécheresse de l’été dernier. Pourtant, des initiatives peuvent aussi être prises sans lois car l’eau reste aujourd’hui au cœur de toutes nos activités. Si rien n’est fait, l’été risque d’être très compliqué. On parle déjà de sècheresse selon les experts.
Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour limiter sa consommation en eau sans changer notre qualité de vie pour autant. Des gestes simples changent tout : utiliser d’autres alternatives à l’eau potable quand c’est possible ou encore prendre conscience de sa consommation. Un simulateur a été mis en place gratuitement par le centre d’information sur l’eau.