Les deux premiers mois de l’année ont été particulièrement secs pour nos jardins. C’est un triste record qui a été battu le mois dernier. Le 20 février, la France avait en effet subi une période de 32 jours consécutifs sans aucune pluie. Ce qui signifie que, ces jours-là, l’ensemble des précipitations sur tout le territoire n’aura pas dépassé 1 mm.
C’est la plus longue série de jours sans eau depuis 1959, année qui marque le début des mesures réalisées par Météo France. Cette sécheresse est d’autant plus étonnante à cette période de l’année. Avec le printemps qui pointe le but de son nez, il faut donc adapter ses pratiques au jardin. Il faut d’abord commencer par réfléchir à des adaptations à y réaliser.
Hervé Cornec est pépiniériste aux pépinières de Port de Carhaix, à Saint-Hernin, dans le Finistère. Dans un premier temps, selon lui, il est possible de sélectionner certaines variétés de plantes qui ne craignent pas le manque d’eau. La sauge de Jérusalem, le bougainvillier, le pourpier, l’herbe fontaine ou encore l’ail d’ornement et la valériane, en font partie.
Au niveau de la terre, il est également possible de planter les végétaux dans de petites cuvettes ou en buttes afin de favoriser l’écoulement de l’eau et la retenue de celle-ci par les plantes.