Créé en 1999, Screlec collecte les piles, batteries et accumulateurs portables de moins de 5 kg. C’est ce que l’on va retrouver dans un téléphone portable ou encore l’outillage électrique.
Cet éco-organisme, à but non lucratif, agréé par l’État recense plus de 32 000 points de collecte. Ils sont généralement dans les grandes surfaces, les magasins de bricolage, les établissements administratifs ou scolaires. L’an dernier, plus de 5 300 tonnes ont été récupérées.
Une fois que le grand public a déposé ces déchets, « un transporteur les amène dans un centre de tri commun. Les matériaux sont extraits pour qu’on leur donne une seconde vie. Une pile peut ainsi servir par exemple pour faire des clés, des parties d’un avion ou des couverts. Le message à faire passer c’est : surtout ne gardez pas vos piles dans un tiroir. Ce qu’on considère comme des déchets sont également des futures ressources », déclare Florence Rocq, directrice de la communication de Screlec.
Sensibiliser au recyclage
D’ailleurs, en parallèle, de sa mission de collecte, l’éco-organisme fait aussi de la sensibilisation auprès des consommateurs pour les encourager à recycler leurs piles et batteries. Il organise des événements comme Piles Solidaires, en partenariat avec l’ONG de solidarité internationale Électriciens sans frontières, Une pile, un don, en partenariat avec le Téléthon. « Notre mission, c’est aussi de contribuer à un monde plus solidaire. Si les piles et les batteries peuvent y contribuer, je pense qu’on aura tous gagné collectivement », dit avec optimisme Florence Rocq.
Depuis 2020, Screlec s’est adapté aux habitudes de transports des Français. La structure a lancé une filière recyclage pour les petites mobilités électriques, comme les trottinettes et les vélos électriques.