Pourquoi certaines musiques nous donnent-elles plus envie de danser que d’autres ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour provoquer ce réflexe de danse dès les premières notes ? Des musiques sont-elles plus susceptibles de provoquer cette réaction ? Ces nombreuses questions ont été soulevées par les scientifiques.
Une histoire de prédiction et d’aide à l’interprétation
Arnaud Zalta fait partie de cette équipe de scientifiques de l’Inserm et d’Aix-Marseille université, qui étudie la dynamique de la communication et des processus auditifs, mais également leur relation avec les réactions motrices. En tentant d’en apprendre plus sur le groove, ces derniers ont réalisé que le tout pouvait être lié.
Le groove – ou ce qui provoque chez nous l’irrésistible envie de danser – serait en fait une histoire de prédictibilité du tempo. Si le tempo de la musique n’est ni trop simple, ni trop compliqué, le cerveau aura alors besoin d’aide pour essayer d’en décoder le message et en anticiper la suite du rythme. La réaction qui se produit alors est la danse ! Il faut donc que la musique soit au bon tempo pour provoquer une réaction motrice.
Des pistes thérapeutiques ?
Cette découverte est le début d’une série de recherches sur la musique parues dans la revue scientifique “Science Advances“, qui permettront de mieux comprendre les relations entre le cerveau et la motricité. Et éventuellement de proposer des pistes thérapeutiques en complément de traitement médicamenteux, dans certaines maladies telles que Parkinson.
La musique est donc une excellente nouvelle pour la santé et la science.