C’est une avancée majeure dans le traitement et le diagnostic des AVC (accidents vasculaires cérébraux), qui touchent plus de 140 000 personnes en France, chaque année. En Normandie, des chercheurs de l’université de Caen ont développé un matériau, soit un agent de contraste magnétique et biodégradable (PHySIOMIC), qui permet de détecter les microcaillots de sang dans le cerveau via l’IRM. Cela n’était pas possible auparavant.
Pour le mettre au point, ils se sont inspirés des propriétés adhésives des moules marinières. Cette avancée va surtout aider les patients victimes d’AIT (accidents ischémiques transitoires). Cette découverte est le résultat des travaux de thèses du Dr Charlène Jacqmarcq, sous la direction du Dr Thomas Bonnard, chargé de recherche à l’Inserm.
Comment fonctionne ce biomatériau ? Comment a-t-il été créé ? En quoi est-ce une avancée révolutionnaire ? De quelle façon prévient-il les risques de récidive d’un AIT ? Les deux chercheurs répondent à nos questions.