La vigne poussait déjà à l’état sauvage sur les continents américain et européen. D’ailleurs, les premiers navigateurs venus de Scandinavie qui accostèrent en Amérique nommèrent cette terre « Vinland ». La culture de la vigne commença à peu près en même temps que l’olivier et les céréales. C’était il y a 10 000 ans environ.
Toutes les civilisations antiques ont fêté le vin (Sumer, Babylone, l’Égypte, la Grèce, l’Empire romain, etc.). Bacchus était le dieu de la vigne chez les Romains. Dionysos celui des Grecs anciens.
Une mise au point s’impose
Que le vin rouge contienne des polyphénols et du resvératrol, excellents pour lutter contre les radicaux libres, ne veut pas dire qu’il faut en abuser. Les recommandations des hautes autorités de santé précisent bien de ne pas dépasser un verre de vin (12,5 cl) par jour et pas tous les jours. Si on respecte ces consignes, le vin peut en effet avoir des vertus pour la santé et protectrices, notamment sur le cholestérol, ou encore certaines maladies cardiovasculaires.
Au-delà, le vin et l’alcool en général peuvent générer des cancers, troubles hépatiques, neurologiques ou psychologiques. Soulignons également les comportements violents exacerbés par la consommation régulière d’alcool et les comas éthyliques possibles.
Contre-indications absolues
Le vin et plus généralement les alcools sont strictement interdits aux femmes enceintes et/ou allaitantes. Tout comme pour les personnes prenant des médicaments.
Le mélange alcool et traitement chimique peut entraîner un état de « potentialisation » aux conséquences parfois mortelles. Autre règle absolue : on ne prend pas le volant si on a bu, même légèrement.
Audrey Volpoet, diététicienne nutritionniste, est notre invitée.