En santé, en alimentation, comment (re)devenir les acteurs et actrices de nos vies ? « On a à cœur de remettre le patient au centre de son parcours de soins », répond Nathalie Real Del Sarte de la plateforme Deuxièmeavis.fr. « L’important, pour nous, est de réduire l’impact de la restauration suivant trois indicateurs. Environnemental, santé animale et santé humaine. Et les clients ont aussi la possibilité de s’emparer de cela », ajoute Fanny Giansetto, présidente d’Ecotable.
Ecotable, sensibiliser et agir sur l’impact de la restauration
Ecotable existe depuis janvier 2019 et accompagne le secteur de la restauration dans sa transition écologique. La structure a pour ce faire mis en place toute une série d’outils allant de la mesure d’impact à la sélection d’agriculteurs et matières premières respectueuses de l’environnement. En passant par la gestion des déchets et la réduction du gaspillage alimentaire. Ecotable incite aussi ses clients à valoriser leur démarche après des clients avec la mise en place, par exemple, d’un écolabel.
« De nombreuses études montrent que les gens sont prêts à payer un peu plus pour savoir ce qu’ils mangent, s’assurer que les produits sont de bonnes qualités et/ou respectueux de l’environnement », explique Fanny Giansetto, présidente d’Ecotable. « Les restaurateurs peuvent aussi recruter plus facilement. Car les personnes qui sortent des écoles hôtelières que nous sensibilisons ont plus envie de travailler dans des établissements vertueux. Cela se vérifie aussi dans l’absentéisme », ajoute-t-elle.
Deuxièmeavis.fr, le site qui rend le pouvoir aux patients
Mieux manger pour sa santé, impliquer les personnes dans leur consommation… La démarche ressemble à ce qui est prôné du côté de la plateforme Deuxièmeavis.fr, elle aussi récompensée par Carenews. « Nous l’avons créée pour répondre à la problématique de l’accès à l’expertise médicale. Face à des problèmes de santé complexes, les patients entrent dans des parcours du combattant », explique Nathalie Real Del Sarte, sa fondatrice.
Et pour cause, avec la surspécialisation de la médecine, il est parfois difficile de déterminer quel est le meilleur médecin qui pourra nous suivre. Une fois le spécialiste trouvé, ce sont des mois et des mois d’attente. Idem, si l’on veut un second avis. “Et puis, cela dépend aussi de l’endroit où on habite, il y a une vraie inégalité territoriale.”
Comment ça marche ? Il suffit d’envoyer son dossier médical et ses examens à la plateforme qui l’attribue à la spécialité la plus compétente. Un médecin expert de cette spécialité le consulte et vous rend un second avis en 7 jours.
L’impact au cœur de leur démarches respectives
S’il n’y a pas de cadre juridique ou de définition légale de l’impact, des labels comme BCorp ou Entreprises à mission peuvent entrer en jeu. C’est le cas par exemple pour Deuxièmeavis.fr. « Pour dresser notre top 50 et désigner ces deux structures, par exemple, on a fait émerger plusieurs critères statistiques précis », précise Flavie Deprez, présidente du média Carenews.
« Que nous apprennent les 52 000 données collectées au cours des éditions ? Que l’impact prend une place croissante dans l’économie », peut-on lire dans le dossier de Carenews. « Ce classement n’est pas établi sur des mots, des engagements ou des pitchs. Mais sur des résultats scientifiques, sur des questionnaires d’auto-évaluation, sur des chiffres », précise-t-elle.