La santé auditive fait partie des enjeux de santé publique. Elle est ainsi mise à l’honneur lors la Semaine du Son de l’Unesco, qui a lieu chaque année. La 22ᵉ édition se droule cette année du 20 janvier au 2 février partout en France. Sa programmation s’articule autour de cinq thématiques : l’environnent sonore, la santé auditive, l’enregistrement du son, le rapport son et image, et la musique.
Près d’un Français sur deux est touché par le bruit, selon une étude d’OpinionWay, réalisée par l’Association la Semaine du Son. Celle-ci révèle par ailleurs que les nuisances sonores altèrent l’audition de la population. Parmi les raisons soulevées : l’exposition à une écoute forte et prolongée de musique. 44% des Français souffrent ainsi d’acouphène, un chiffre qui monte à 53% chez les jeunes adultes.
En plus d’avoir des effets sur l’audition, les nuisances sonores ont des répercussions sur la santé mentale et la qualité de vie. Ces nuisances peuvent ainsi venir des discussions téléphoniques des autres dans l’espace public, du trafic aérien, du voisinage, etc. Ce qui est certain, c’est qu’« elles sont aussi une source majeure de stress pour près des trois quarts de la population ».
Parmi les solutions avancées, en plus de la loi pour palier ces nuisances, le « décibélateur » et un label Qualité Sonore. Qu’est-ce que c’est ? Christian Hugonnet, acousticien et fondateur-président de la Semaine du Son, nous répond.