Selon une enquête Ipsos datant de 2022, 51% des Français avouent être perfectionnistes concernant les tâches du quotidien. Surtout les plus jeunes, les 25-34 ans. Ce sondage, mené à l’international, a réuni pas moins de 6 000 personnes, dont 1 000 Français.
Se reconnaître perfectionniste est une chose, en subir les conséquences en est une autre. Dans cette enquête, les perfectionnistes de l’Hexagone – soit un Français sur deux – ont cité la recherche de la perfection comme étant une expérience personnelle stressante. Alors, à l’occasion de la Saint-Parfait, ce 18 avril, dédramatisons.
Le perfectionnisme est propre à chacun
La psychanalyste Catherine Grangeard nous en dit plus sur la question de la perfection. Contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, explique-t-elle, le perfectionnisme ne consiste pas uniquement à se fixer des standards très élevés dans tous les aspects de sa vie et de son quotidien. Vous pouvez en effet vous montrer perfectionniste dans le cadre du travail sans pour autant l’être dans le domaine privé, par exemple. De plus, la perception qui se dégage du perfectionnisme diffère selon les esprits et les personnalités.
En gros, le perfectionnisme est propre à chaque individu. Certains voient en ce trait de caractère un moyen d’atteindre l’excellence et de s’accorder des défis ou challenges stimulants. D’autres, au contraire, subissent ce perfectionnisme qu’ils associent à un mauvais stress et à des aspirations stériles. La perfection n’existe pas explique Catherine, alors dédramatisons et faisons baisser la pression !
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